Le ciste cotonneux, ou Cistus albidus, produit des fleurs d'un rose lumineux de mars à mai, qui contrastent joliment avec son feuillage gris et duveteux.

Le feuillage est persistant, mais en cas de forte sécheresse, il peut en perdre une partie.

Comme il se ressème facilement (même sans incendie !), c'est une bonne plante semencière pour la re-végétalisation de talus et d'espaces dégradés, secs et pauvres.

Les Cistes

Les cistes sont des plantes que j’affectionne tout particulièrement. Bien qu’ils soient naturellement présents sur le pourtour méditerranéen, ces végétaux robustes peuvent s’épanouir dans de nombreux jardins, à condition de respecter leurs besoins essentiels : un sol bien drainé et, pour la plupart, beaucoup de lumière. Certaines espèces, comme le Cistus laurifolius, sont même étonnamment rustiques, capables de résister à des températures allant jusqu’à -20 °C, ce qui les rend adaptées à des climats plus froids qu’on ne l’imagine pour des plantes méditerranéennes. D'autres supportent la mi-ombre et la concurrence racinaire des arbres, comme Cistus crispus, et forment de très bons couvre-sols.

Il est important de noter que les cistes ont une durée de vie relativement courte, généralement entre 10 et 15 ans.  

Un contraste entre robustesse et délicatesse

Les cistes produisent des fleurs simples mais gracieuses, composées de cinq pétales froissés, semblables à du papier de soie. Bien qu'elles soient éphémères (elles ne durent souvent qu’une journée) cela est compensée par leur abondance : la floraison s’étale sur plusieurs semaines, et donne un spectacle généreux. C'est ce mélange entre la robustesse de la plante et la douceur de ses fleurs qui leur confère un charme unique.

Un rôle écologique précieux

Les cistes jouent un rôle clé dans leur écosystème naturel. Espèces pionnières, ils sont adaptés à l’écologie du feu : leurs graines, protégées par une enveloppe dure, germent grâce à la chaleur des incendies, favorisant une régénération rapide après le passage des flammes. Ils stabilisent les sols avec leurs racines et participent à la reconquête des espaces dénudés avant de céder la place à des espèces plus grandes, au fil de la succession écologique.

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